FORMATION : Pathologie tumorale vulvaire : le point de vue du dermatologue

RESUME ET OBJECTIFS Pathologie tumorale vulvaire : le point de vue du dermatologue

Le cancer de la vulve est une pathologie grave et rare .Cependant ce cancer est en progression suffisante entre 2017 et 2020 pour avoir impliqué une révision des recommandations de l’European Society of Gynaecological Oncology (ESGO) en 2023.Le cancer de la vulve se partage en deux catégories d’une part le cancer épidermoide le plus fréquent et le mélanome vulvaire . La progression des cancers liés à une infection à HPV à haut risque parait être le socle de cette progression en ce qui concerne le cancer épidermoide .Il existe aussi un rajeunissement des patientes atteintes et même si celà pourrait être contrôlé par la vaccination contre l’HPV , cette prévention ne concernerait pas la grande majorité des femmes susceptibles d’être atteinte actuellement .

Dans l’attente de recommandations nationales (INCA,HAS) , la conduite recommandée en France actuellement repose sur les recommandations pour la pratique clinique du CNGOF 2022 , il est important de former tous les médecins réalisant des suivis gynécologiques aux aspects cliniques des lésions vulvaires pour en améliorer le diagnostic et la prise en charge lors de l’examen gynécologique qui ne doit pas se limiter au dépistage du cancer du col utérin.

Les lésions pré-cancéreuses se répartissent soit entre lésions de bas grade ou de haut grade en lien avec l’infection à HPV , soit en lésions survenant dans l’évolution d’une lésion dermatologique. En effet les pathologies vulvaires à HPV ne sont pas seules à être à l’origine des cancers de la vulve et ces lésions peuvent aussi survenir sur lichen scléreux avec les VIN Différenciée , et aussi dans le cas particulier de la maladie de Paget .

Enfin même si le mélanome vulvaire est rare il représente 5% des cancers de la vulve , justifiant le développement d’une stratégie claire sur le diagnostic des lésions pigmentées de la vulve qui sont souvent inaperçues par les patientes .Le dépistage et le diagnostic de ces lésions pigmentées par les praticiens de l’examen gynécologique doit pouvoir allier efficience et non-agressivité , et permettre de contribuer pleinement au dépistage et au diagnostic de ces lésions.

Objectifs

1/Connaitre les fondamentaux cliniques de l’examen de la vulve et en particulier les aspects cliniques orientant vers la malignité

2/Savoir biopsier : schéma précis , choix de localisation, technique , critères de sécurité de l’échantillon analysé

3/Connaitre et différencier les lésions bénignes les plus courantes et les lésions pré cancéreuses : HPV induites bas grade /haut grade/ VIN différentiée /Maladie de Paget

4/Connaitre la clinique et les bases du traitement du cancer épidermoide

5/ Savoir différencier les lésions pigmentées vulvaires du bénin au malin

6/Connaitre la clinique et les bases du traitement du mélanome

Prérequis :

Tous les médecins intervenant dans le suivi gynécologique et dans le diagnostic et la prise en charge des pathologies gynécologiques :

Gynécologie Médicale /Gynécologie Obstétrique / Médecins spécialistes en Médecine Générale ayant un DU ou DIU en Gynécologie /Médecins Endocrinologue ayant un DESC de Gynécologie Médicale et Médecine de la reproduction.

Déroulement :

Ce programme comporte 3 unités de formation continue :

UNITE 1 : durée totale 1H connectée Non présentielle
UNITE 2 : durée totale 3H Présentielle
UNITE 3: Durée totale 1H connectée non présentielle
Plus de détails sur le site odpcg.fr

Petit monde, par Edith Laplane, gynécologue plasticienne
Petit monde, par Edith Laplane, gynécologue plasticienne

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