FORMATION : LESIONS PRECANCEREUSES VULVAIRES: du diagnostic à la thérapeuthique

RESUME ET OBJECTIFS LESIONS PRECANCEREUSES VULVAIRES

Les lésions intraépithéliales vulvaires sont des lésions précancéreuses malheureusement mal connues du corps médical, y compris des gynécologues du fait de leur faible prévalence. Cette méconnaissance est un réel problème de santé publique car elle est responsable d’un retard au diagnostic extrêmement fréquent.

Les lésions intraépithéliales vulvaires (VIN) représentent pourtant un spectre de pathologies dont l’évolution en l’absence de traitement expose au risque de développement d’un cancer vulvaire. On distingue aujourd’hui deux grandes étiologies de lésions intraépithéliales vulvaires : les VIN différenciées qui sont associées à une dermatose chronique, typiquement le lichen scléro-atrophique vulvaire (LSAV), et d’autre part, le spectre de pathologies associées à l’infection au papillomavirus humain (HPV) ; on parle ainsi de VHSIL (VIN de haut grade) (1).

La VIN a été identifiée comme l’une des 12 néoplasies dont l’incidence augmente dans les pays développés. Les néoplasies vulvaires intraépithéliales (VIN) et invasives augmentent de 2,4 % par an et ce, essentiellement chez les femmes jeunes. Les VIN représentent 57 % des néoplasies vulvaires et sont, en réalité, plus fréquentes que les carcinomes invasifs. L’augmentation de l’incidence pourrait être suivie d’une augmentation de l’incidence des cancers invasifs mais les inconnues sur l’histoire naturelle des VIN et l’impact des traitements rendent une extrapolation hasardeuse.

La classification anatomopathologique des lésions intraépithéliales vulvaires a changé ces dernières années et est peu connue.

Il est important de former tous les médecins réalisant des suivis gynécologiques et encore plus ceux réalisant des colposcopies aux aspects cliniques des lésions vulvaires pour en améliorer le diagnostic et la prise en charge.
Des recommandations pour la pratique clinique des lésions vulvaires ont été réalisées par le CNGOF en 2022 et ont modifié les modalités de prise en charge dont les médecins doivent absolument connaitre les attendus.

1. Objectif général :

Savoir faire le diagnostic d’une lésion précancéreuse vulvaire et assurer la prise en charge initiale de celle-ci.

2. Objectifs spécifiques :

a) Connaitre les signes cliniques et savoir faire le diagnostic d’un lichen scléro-atrophique vulvaire
b) Connaitre les signes cliniques et savoir faire le diagnostic d’une lésion intraépithéliale vulvaire
c) Savoir quand et comment réaliser une biopsie vulvaire
d) Connaitre les principes thérapeutiques et de suivi des lésions intraépithéliales de la vulve et du lichen scléro-atrophique
Déroulement en Formation continue

3. Prérequis pour participer :

Cette formation s’adresse aux médecins réalisant le suivi gynécologique des femmes quelle que soit leur spécialisation initiale: gynécologues médicaux, gynécologues obstétriciens, médecins généralistes. Les médecins spécialistes participants à ce DPC devront disposer d’une expérience professionnelle particulière par la pratique régulière de la gynécologie que ce soit du fait de leur spécialité initiale soit qu’ils aient acquis une formation complémentaire à cette pratique (DU/DIU).

4. Déroulement de la formation:

ETAPE 1 :durée totale 1H.Non présentielle
Formation Continue
Bilan de compétence
Étude de cas-vignettes

ETAPE 2 : durée totale 3H Classe présentielle
Formation continue
Classe présentielle

ETAPE 3 : durée totale 1H. Non présentielle
Formation Continue
Bilan de compétence
Étude de cas-vignettes

Petit monde, par Edith Laplane, gynécologue plasticienne
Petit monde, par Edith Laplane, gynécologue plasticienne

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