FORMATION : HPV et Grossesse

RESUME ET OBJECTIFS HPV ET GROSSESSE

Le cancer du col utérin se prête bien au dépistage. Les recommandations françaises confirmées en 2010 par la Haute Autorité de Santé (HAS) préconisent un dépistage par prélèvement cervico-utérin chez toutes les femmes ayant eu des rapports sexuels, à partir de 25 ans et jusqu’à 65 ans.
L’examen prénatal constitue une bonne occasion pour découvrir les manifestations de l’infection HPV chez la femme enceinte, qu’il s’agisse de lésions exophytiques vues à l’examen clinique ou de lésions cervicales infracliniques dépistées au frottis. La pratique du frottis est donc recommandée au cours de la surveillance prénatale chez les femmes non ou irrégulièrement dépistées.
Près de 5 % des frottis prélevés au cours de la grossesse révèlent des anomalies, dont environ 1 à 2 % correspondent à un cancer invasif. Même s’il s’agit d’une éventualité rare, il convient d’aboutir au diagnostic le plus précocement possible. La colposcopie constitue la clef de voûte de l’évaluation diagnostique des anomalies cytologiques sévères, bien que les modifications cervicales gravidiques, très variables d’une femme à l’autre, rendent l’interprétation colposcopique difficile.
Le faible potentiel évolutif des CIN pendant la grossesse et la fiabilité de la colposcopie et de la biopsie dirigée, permettent dans la grande majorité des cas de surveiller les CIN pendant la grossesse et de différer le traitement 6 semaines à 6 mois après l’accouchement pour le réaliser dans de meilleures conditions en fonction des résultats d’une nouvelle réévaluation cyto-colpo-histologique . Ni l’infection HPV, ni les lésions induites par cette infection n’obèrent significativement le pronostic obstétrical .
L’âge gestationnel et le stade du cancer du col sont deux éléments décisionnels majeurs à prendre en compte pour proposer la prise en charge thérapeutique.
La prévalence des infections HPV pendant la grossesse varie selon les études de 5,5 à 65 . En l’absence de traitement spécifique de l’infection à papillomavirus, le traitement vise d’une part à réduire le volume des lésions pour diminuer les complications maternelles et le risque de contamination intra-partum.

La connaissance parfaite des stratégies diagnostiques et thérapeutiques recommandées pour chaque type d’anomalie de ce dépistage doit permettre à chaque professionnel de santé, préleveur d’un test de dépistage dans le cours d’une grossesse , de délivrer à la bonne information et ainsi contribuer à la meilleure prise en charge et à un moindre risque de patientes perdues de vue dans cette situation clinique particulière .

Objectifs

Ce DPC précise et développe les modalités du dépistage et la prise en charge des différentes anomalies HPV induites en cas de grossesse.
Cette formation doit également permettre l’optimisation des ressources de santé à disposition.
Objectifs généraux : Améliorer la pratique du dépistage et optimiser la prise en charge de la femme enceinte en cas d’anomalies induites par une infection HPV

Objectifs spécifiques :
1/Optimiser le rythme de dépistage et la participation des femmes (conformément aux recommandations nationales en vigueurs)
2/Rationaliser les examens diagnostiques devant un frottis anormal chez la femme enceinte (conformément aux recommandations nationales en vigueurs et aux données actuelles de la science)
3/Poser les bonnes indications thérapeutiques en cas d’infection HPV, de CIN ou de cancer du col durant la grossesse

Prérequis :
Appartenir à des disciplines médicales ciblées par cette action et avoir un exercice professionnel qui entre dans le champ de cette action de formation à
savoir le suivi gynécologique des femmes enceintes .

Déroulement :

Appartenir à des disciplines médicales ciblées par cette action et avoir un exercice professionnel qui entre dans le champ de cette action de formation à
savoir le suivi gynécologique des femmes enceintes .

Ce DPC se déroule en 3 unités de Formation continue
L’approche dominante de notre programme de DPC est pédagogique , en groupe. La formation s’articule autour d’une session présentielle précédée d’une étape d’évaluation par un temps de formation continue, suivi d’un temps de vérification des acquis de la session cognitive et identification des points d’amélioration en formation continue.
ETAPE 1 :durée totale 1H.Non présentielle
Formation Continue en 2 parties
Bilan de compétence en 20 questions
Étude de 10 cas-cliniques par QCM en 30 questions

ETAPE 2 : durée totale 4H Classe présentielle
Formation continue Classe présentielle

ETAPE 3 : durée totale 1H. Non présentielle
Formation Continue en 2 parties
Bilan de compétence en 20 questions
Étude de 10 cas-cliniques par QCM en 30 questions

Petit monde, par Edith Laplane, gynécologue plasticienne
Petit monde, par Edith Laplane, gynécologue plasticienne

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