* En présentiel

La méconnaissance de certaines pathologies graves de la vulve est un réel problème de santé publique car elle est responsable d’un retard au diagnostic extrêmement fréquent. Certaines anomalies découvertes à l’examen de dépistage du cancer du col de l’utérus, notamment les lésions intra-épithéliales de bas grade dans l’infection HPV sans pathologie du col associée , relèvent d’une pathologie vulvaire exclusive que seul un examen clinique attentif et une biopsie vulvaire permettent de diagnostiquer. Les progrès diagnostiques permettent de mieux individualiser les différents types de lésions vulvaires pré-malignes afin de proposer des thérapeutiques efficaces . La plupart de ces lésions ont en commun une symptomatologie initiale associant un prurit local, le plus souvent pris à tort pour une vulvo-vaginite candidosique. L’inefficacité des traitements antifungiques devrait faire remettre en question ce diagnostic. En fait la prise en charge repose sur un examen vulvaire attentif et chaque fois que nécessaire la réalisation d’une biopsie. Cette prise en charge diagnostique optimale évite le retard diagnostic responsable de traitements inefficaces et couteux, de l’aggravation des troubles cliniques pour les femmes et de majoration du risque d’évolution vers le cancer.

Ce DPC est développé selon les recommandations pour la pratique clinique concernant la prise en charge des pathologies vulvaires et vaginales (RPC CNGOF 2022). En 2022, un groupe de travail français s’est réuni pour établir les recommandations pour la pratique clinique concernant la prise en charge des pathologies vulvaires et vaginales (RPC CNGOF 2022). L’objectif était d’améliorer la prise en charge diagnostique et thérapeutique en donnant des lignes de conduite aux praticiens. Il est aujourd’hui capital de diffuser ces éléments au bénéfice des femmes atteintes de ces pathologies rares, mal connues et mal prises en charge.

La connaissance parfaite des recommandations et des éléments thérapeutiques associés doit permettre à chaque professionnel de santé, amené à prendre en charge une femme présentant des lésions vulvaires, de reconnaître correctement les symptômes, de confirmer et de grader la situation par une pratique pertinente de la biopsie et ainsi contribuer à une meilleure prise en charge.

Ce DPC précise et développe le rôle de la biopsie vulvaire dans les modalités de diagnostic et de prise en charge des lésions vulvaires. Il s’agit d’améliorer la reconnaissance et la prise en charge des lésions précancéreuses dont le traitement permet de réduire le risque de cancer de la vulve. Cette formation doit également permettre l’optimisation des ressources de santé à disposition.

Objectifs généraux: :

Améliorer les connaissances des professionnels de santé pour la prise en charge diagnostique et thérapeutique des pathologies vulvaires allant de la maladie infectieuse au cancer en passant par les lésions dermatologiques et inflammatoires, conformément aux nouvelles recommandations.

Améliorer la cohérence de la prise en charge du professionnel et de sa communication en direction des patientes en lui permettant d’expliquer clairement ses indications thérapeutiques grâce à la pratique pertinente de la biopsie vulvaire. Cette cohérence est en effet un élément essentiel dans l’adhésion des patientes au dépistage et à la prévention des cancers.

Objectifs spécifiques: :

Connaître l’anatomie normale et savoir identifier les anomalies
Connaître les principales maladies et syndromes à manifestation vulvaire
Savoir diagnostiquer une lésion vulvaire grâce à la biopsie vulvaire
Connaitre la prise en charge thérapeutique des lésions vulvaires

Ce programme comporte 3 unités de formation continue :
• UNITE 1 : Bilan de compétences et cas clinique : pré-test en ligne
• UNITE 2 : Formation continue : Session présentielle
• UNITE 3 : Bilan de compétences : post-test en ligne